Pourquoi les consommateurs acceptent-ils ou rejettent-ils la technologie agricole ?


Les agriculteurs s’efforcent continuellement de produire plus de nourriture pour nourrir le monde tout en augmentant la durabilité. La technologie agricole est une pièce importante de ce puzzle.

Cependant, les consommateurs doivent adhérer à la nouvelle technologie pour qu’elle fasse partie de la solution.

Une nouvelle recherche du Center for Food Integrity identifie les facteurs qui contribuent à ce que les consommateurs acceptent ou rejettent les nouvelles technologies agricoles. Les résultats donnent un aperçu de la façon dont l’industrie peut aller de l’avant pour renforcer la confiance des consommateurs dans les nouvelles technologies.

L’étude a mesuré les attitudes des consommateurs concernant quatre technologies agricoles et alimentaires : l’édition de gènes de plantes, l’édition de gènes d’animaux, les substituts de viande à base de plantes et la viande cultivée.

Différences générationnelles

« Une chose que j’ai trouvée très encourageante dans cette recherche, c’est que la génération Z, les millennials et les early adopters avaient tendance à mieux accepter toutes les différentes technologies du modèle que nous proposons », déclare Charlie Arnot, PDG de CFI.

La génération Z et la génération Y voient la technologie comme un outil pour résoudre les problèmes de société. Ils sont plus disposés à adopter une technologie qui pourrait soulager la faim, protéger l’environnement ou offrir plus de commodité.

Les adopteurs précoces sont des influenceurs dans les milieux sociaux. Leur intérêt pour les nouvelles technologies peut être un grand avantage pour l’industrie puisqu’ils peuvent influencer les décisions d’autres consommateurs.

Transparence alimentaire

Il n’est pas surprenant que les consommateurs accordent une grande importance à la transparence. « Lorsque les consommateurs ont réalisé qu’ils consommaient des produits OGM pendant des années à leur insu, ils ont été scandalisés », explique Arnot.

Les consommateurs veulent pouvoir prendre leur propre décision éclairée sur les produits qu’ils consomment. Des informations facilement accessibles expliquant la sécurité et le caractère naturel des produits finaux sont essentielles à l’acceptation du bâtiment.

Lorsqu’ils ont été interrogés, les consommateurs ont indiqué qu’ils étaient plus susceptibles d’accéder aux informations fournies directement sur l’étiquette ou l’emballage des aliments. Néanmoins, l’accès aux informations fournies via des sites Web tiers, des applications mobiles et des codes QR a suscité un grand intérêt.

Influences culturelles

La recherche a également révélé une différence dans l’acceptation par les consommateurs de la technologie utilisée sur les plantes par rapport à la technologie utilisée sur les animaux.

« Nous attribuons des caractéristiques humaines aux animaux et nous avons une relation culturelle compliquée avec les animaux », explique Arnot. « Les gens sont moins à l’aise avec la technologie appliquée à l’agriculture animale que la technologie appliquée à l’agriculture végétale. »

De plus, l’acceptation est motivée par la mesure dans laquelle une technologie pourrait changer les normes culturelles. Par exemple, la préparation de la viande est un élément important de la culture américaine. Griller peut être une tradition et une expérience émotionnelle. En raison de ce lien, il pourrait être plus difficile pour les consommateurs d’accepter une technologie qui affecterait cette partie de leur culture.

Avancer

CFI espère que le modèle utilisé dans cette étude pourra être appliqué à d’autres technologies agricoles à l’avenir pour aider les industries alimentaires et agricoles à évaluer les mentalités des consommateurs.

En identifiant les facteurs qui conduisent à l’acceptation ou au rejet de chaque technologie agricole par les consommateurs, l’industrie peut tracer une voie à suivre pour aborder stratégiquement ces facteurs avec les consommateurs.

« Près de 2 sur 3 ont une vision très positive ou plutôt positive de l’agriculture aujourd’hui », dit Arnot. « Ce sont de bonnes nouvelles. »

Cette étude a été réalisée avec le soutien du United Soybean Board.

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