5 points de discussion avant l’Open d’Australie


Les efforts des organisateurs de l’Open d’Australie pour que le tournoi se concrétise se concrétiseront lorsque le premier Grand Chelem de l’année commencera le 8 février.

Les joueurs ont tous terminé deux semaines de quarantaine et Melbourne Park verra le peloton le plus fort depuis la reprise de la tournée l’été dernier.

Ici, l’agence de presse PA sélectionne cinq points de discussion pour un tournoi qui attirera beaucoup d’attention sur et en dehors du terrain.

Sera-ce gratuit Covid-19?

Les organisateurs du tournoi ont franchi des mois de paniers pour permettre à plus de 1000 personnes d’entrer dans le pays le mois dernier. Après deux semaines de quarantaine étroitement contrôlée, la menace de l’un de ces joueurs et du personnel associé de transmettre le virus aurait dû être réduite à zéro, mais le directeur du tournoi Craig Tiley et son équipe retiendront toujours leur souffle. Organiser le tournoi dans cet environnement a été extrêmement controversé à Melbourne et, si des cas de coronavirus communautaires y sont liés, ce serait une catastrophe.

Pas un pied d’égalité

Les arrangements ont pris un départ très difficile lorsque les cas de Covid-19 sur trois des vols charters ont conduit 72 joueurs à être confinés dans leurs chambres pendant deux semaines sans les privilèges d’entraînement auxquels ils s’attendaient. La mesure dans laquelle les joueurs ont été avertis de cette possibilité est désormais de l’histoire ancienne, mais l’effet que cela pourrait avoir sur leurs chances à l’Open d’Australie sera un sujet de discussion majeur. La Britannique Heather Watson ainsi que de grands noms comme Angelique Kerber, Victoria Azarenka et Kei Nishikori figuraient parmi les 72. Il y avait aussi des inquiétudes quant aux avantages perçus accordés aux joueurs de premier plan comme Novak Djokovic, Rafael Nadal et Serena Williams qui se sont mis en quarantaine à Adélaïde.

Nadal joue pour l’histoire

Chaque Grand Chelem masculin de ces dernières années semble avoir eu une histoire en jeu, mais si Nadal remportait le trophée à Melbourne, il serait en tête du lot. Après avoir égalé la note élevée de Roger Federer avec 20 titres de slam à Roland Garros en octobre, Nadal pourrait déménager seul, tout en devenant le premier des trois grands à remporter chaque titre au moins deux fois. Cela fait plus d’une décennie que l’Espagnol de 34 ans a remporté un titre de slam en dehors de Paris ou de New York, mais il a atteint la finale à Melbourne à quatre reprises depuis son seul titre en 2009.

Thiem prépare le terrain

Une autre année, un autre débat sur la question de savoir si ce sera finalement la saison qui verra un changement de garde dans le tennis masculin. La victoire de Dominic Thiem à l’US Open a brisé tardivement le slam des hommes nés dans les années 1990, mais il l’a fait sans avoir à battre aucun des trois grands. Les victoires de Thiem et Daniil Medvedev sur Djokovic et Nadal lors de la finale de l’ATP en novembre ont relancé la conversation, mais la prochaine génération a encore beaucoup à prouver. Le fait que la moitié du top 10 ait moins de 25 ans est au moins un signe que le changement est à venir, et attention à l’adolescent Jannik Sinner.

Serena essaie à nouveau

La pandémie n’a pas changé la détermination continue de Williams à poursuivre le record de tous les temps de Margaret Court de 24 titres en simple du chelem. La grande Américaine aura 40 ans plus tard cette année et 2021 pourrait bien être sa dernière chance d’ajouter à son bilan. L’année dernière, c’était la première fois depuis 2006 qu’elle n’atteignait pas une finale du slam, mais aucun de ses rivaux ne l’écartera encore. Naomi Osaka est la favorite des bookmakers, Sofia Kenin défend son titre et la championne de Roland-Garros Iga Swiatek cherche à se démarquer de la terre battue. Les espoirs à domicile, quant à eux, se concentreront à nouveau sur le numéro un mondial Ashleigh Barty, qui est resté en Australie lors de la reprise de la tournée l’année dernière.

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