30% des établissements n’ont pas rouvert
Hôtellerie-restauration : 30% des établissements n’ont pas rouvert
Le 9 juin a représenté une étape importante pour le secteur de l’hôtellerie-restauration, avec non seulement l’ouverture totale des terrasses mais aussi l’accueil des clients en salle à 50% des capacités. Et pourtant, cela n’a pas suffi à convaincre un tiers des professionnels d’ouvrir leurs portes, selon l’Umih, première organisation professionnelle des cafés, hôtels, restaurants et discothèques. L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie indique en effet que 30% des propriétaires de bars et de restaurants ont préféré rester les portes fermées. « Certains restent fermés à cause du manque de clientèle et d’autres par manque de personnel », explique le vice-président confédéral de cette union.
Mi-mai, l’Umih, le GNC (Groupement national des chaînes hôtelières), le GNI (Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration) et le SNRTC (Syndicat national de la restauration thématique et commerciale) avaient réalisé une étude auprès de leurs membres , pointant que sur un panel de 7 000 entreprises, 34% envisageaient d’avoir des difficultés de recrutement au moment de leur réouverture. En ce qui concerne la problématique de la fréquentation, les lieux qui ont préféré rester fermés sont situés dans des zones uniquement touristiques ou dans des quartiers d’affaires.
En pleine pandémie, Chanel affiche un niveau record d’investissements
La maison Chanel a investi en 2020 plus d’un milliard de dollars, soit 11% de ses ventes, dans ses boutiques, la production et le numérique. Un niveau record dans son histoire pour mieux préparer l’avenir. Car même si l’an dernier, son chiffre d’affaires à reculé de 18 % et son résultat opérationnel de 41 %, la reprise est déjà bien présente.
Drôme : les métiers de la restauration recrutent
Ce n’est pas un secret, après la crise sanitaire et la réouverture des bars et restaurants, les métiers de la restauration ont un besoin urgent de main-d’œuvre. Valence Romans agglo organise donc ce mardi 29 juin, de 9 à 12 h et de 14 à 17 heures, une journée d’information au 333, nouveau lieu valentinois dédié à l’emploi sur l’avenue Victor-Hugo. Cuisinier, sommelier, barman, boulanger, pâtissier ou serveur, tous les profils sont recherchés.
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Discothèques : enfin le réveil pour le monde de la nuit
Après un long sommeil forcé de 15 mois par le Covid-19, les discothèques peuvent ouvrir à compter du 9 juillet, sur présentation d’un pass sanitaire et avec une capacité réduite. La profession se dit « soulagée ». Cette réouverture apparaît d’autant plus importante que le secteur était déjà en difficulté avant même la crise sanitaire, du fait notamment de la concurrence des bars dansants, mais aussi des concerts, festivals, free party, de plus en plus nombreux. Dans un communiqué commun, les deux principaux syndicats professionnels du secteur, l’Umih et le RNB, ont également jugé « importants » de continuer d’accompagner financièrement toutes les discothèques, y compris celles qui ne peuvent s’ouvrir, soit pour des raisons de rentabilité, soit pour des raisons d’organisation en l’absence de programmation ou de recrutements en temps utile ou de ventilation efficace.
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Isère : Inovallée veut continuer « d’ attirer et conserver des talents »
L’association Inovallée, structure qui anime la technopole basée à Meylan et Montbonnot-Saint-Martin, vient d’organiser son assemblée générale annuelle. L’occasion de faire le bilan d’une année 2020 évidemment chahutée, de dévoiler surtout une vision pour les années qui arrivent. À Inovallée, en 2020, si le nombre d’entreprises a légèrement diminué (il est passé de 351 en 2019 à 341 en 2020), le nombre d’emplois a lui continuer de progresser passant de 10 854 à 10 969. « Nous allons poursuivre notre travail dans ce sens, continuer d’innover dans ce domaine pour permettre à nos entreprises d’attirer et de conserver des talents », a expliqué Claire Chanterelle, nouvelle directrice de l’association.
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Les libéraux peuvent être indemnisés en cas d’arrêt de travail dès le 1er juillet
A partir du 1er juillet, les professions libérales vont pouvoir être indemnisées en cas d’arrêt-maladie. Un million de personnes sont concernées. Le dernier carré des travailleurs qui ne sont pas élevés sous l’aile protectrice de la Sécu s’est rendu. Un décret du 12 juin cette réforme votée à l’automne, durant la saison budgétaire du Parlement. Le régime d’indemnisation ressemble beaucoup à celui des artisans-commerçants. Il faut être affilié à un régime libéral depuis un au moins. Il y a trois jours de carence. Le montant versé est égal à 1/730e de la moyenne des revenus annuels des trois dernières années, plafonné à trois fois le plafond de la Sécurité sociale (123 408 euros par an). Soit entre 22,54 et 56,35 euros par jour, voire moins pour les autoentrepreneurs.